Le prospectus papier permet de véhiculer les messages, offres et promotions d’un magasin en particulier, mais également d’être distribué à chaque prospect de la zone de chalandise de ce point de vente. Cette distribution locale est importante car elle se focalise sur une zone délimitée au préalable, qui a voulu recenser géographiquement tous les consommateurs potentiels autour de son point de vente.
Cependant, plusieurs facteurs peuvent venir influencer ce levier historique de communication, comme par exemple :
- Le coût de l’impression papier, qui pèse dans le budget marketing des annonceurs, notamment avec la récente hausse des prix du bois, du papier et du carton de près de +15% en un an et qui a de fortes probabilités de se poursuivre.
- L’aspect environnemental, avec de nouvelles réglementations tel que le dispositif “Oui-Pub” qui vise à restreindre la diffusion de prospectus non-consentie dans les boîtes aux lettres.
Face à ces nouveaux enjeux, il est important pour les annonceurs d’intégrer des leviers innovants et complémentaires à la distribution des prospectus papier. La digitalisation des opérations commerciales permet de respecter la promesse de diffusion opérée avec le format papier, et de l’optimiser.
La digitalisation du prospectus : une diffusion sur une zone de chalandise, mais dynamique !
Comme expliqué précédemment, les annonceurs respectent une logique géographique en distribuant leurs prospectus. Ils délimitent une zone de chalandise permettant de recenser tous les foyers dont les occupants sont susceptibles de se rendre en magasin, en prenant en compte les temps de trajet de chacun.
Il est donc essentiel de reprendre cet aspect dans la digitalisation de la communication produit, car si la technologie permet d’affiner la zone de chalandise grâce aux algorithmes, elle recense toujours les profils déjà connus ou fidèles à la marque.
En ajoutant donc à cette logique une dimension dynamique et intelligente, la transition vers le digital offre l’opportunité d’optimiser son ciblage, tout en continuant d’adresser celui d’origine.
Pour cela, il est primordial d’analyser les données géographiques consenties des profils, car c’est grâce à elles qu’il est ensuite possible de définir les “zones de vie” des mobinautes.
Ces “zones de vie” prennent en compte, les lieux de résidence, de travail ou encore de forte fréquentation des utilisateurs. Par exemple, un profil qui habite en dehors de la zone de chalandise d’un magasin, mais qui passe devant ce dernier tous les jours pour aller au travail a tout intérêt à être intégré dans l’audience.
Le recours à des données de déplacements des profils permet donc d’intégrer de nombreux nouveaux prospects autres que ceux présents dans la zone de chalandise de base. Ils ne font pas partie de la zone de chalandise mais s’y rendent régulièrement, voire quotidiennement. D’où l’intérêt des zones de chalandise dynamiques.